lundi 23 mai 2011

Déclaration d'accident

Monsieur l'assureur,

Je vous écris en réponse a la demande d'informations complémentaires concernant mon accident de travail du 8 novembre dernier. J'ai précisé: "manque de chance" dans la case réservée aux "causes du sinistre" et vous me demandez des précisions.

Je suis couvreur de formation. Le jour de l'accident, je travaillais seul sur le toit d'un immeuble de 6 étages. Une fois le travail terminé, cet après-midi là, j'ai constaté qu'il restait environ 280 tuiles, ce qui représente un poids de près de 120 Kg. Plutôt que de descendre les tuiles à la main, j'ai décidé de les placer dans un monte-charge manuel qui fonctionnait grâce a une poulie fixée au 6e étage.

J'ai donc chargé les tuiles dans la caisse du monte-charge sur le toit et suis redescendu au bas de l'immeuble pour procéder à la descente du chargement. Je tenais fermement la corde pour assurer la sécurité de cette manoeuvre. Comme vous le noterez dans mon fichier médical ci-joint, mon poids est actuellement de 68 Kg.

Des que le monte-charge s'est retrouvé suspendu en l'air, j'ai été irrésistiblement attiré vers le haut et, je le reconnais, n'ai pas eu la présence d'esprit de lâcher la corde. J'ai donc progressé à grande vitesse vers le haut de l'immeuble et, au niveau du troisième étage, j'ai rencontré le monte-charge qui, lui, progressait à la même vitesse en sens inverse. Cela explique la fracture du crâne que je vous ai mentionnée dans mon courrier précèdent.

Mon ascension s'est toutefois ralentie au niveau du 6e étage et s'est arrêtée lorsque mon index et mon majeur se sont retrouvés coincés dans la poulie. Cela détaille les nombreuses fractures de ma main droite que j'avais mentionnées. Suspendu en l'air et malgré la douleur intense, je n'ai pas lâché prise.

Mais au même moment, le monte-charge percuta le sol à vive allure, ce qui brisa net le fond de la caisse. Toutes les briques éclatèrent et se répandirent sur le sol. Le monte-charge endommagé pesait à présent environ 20 Kg, si bien que, comme je tenais toujours fermement la corde, j'ai commencé une rapide descente vers le bas.

Au niveau du troisième étage, comme vous l'imaginez, j'ai rencontré le monte-charge à très grande vitesse, ce qui explique les quatre dents cassées et les deux côtes enfoncées que je vous ai reportées précédemment.
Cette percussion du monte-charge a toutefois ralenti quelque peu ma descente si bien que mon atterrissage sur le tas de tuiles brisées ne m'a causé qu'une simple fracture du genou.

Le fait que je ne mentionne nulle part dans ce rapport la cause exacte de l'enfoncement de la cage thoracique que j'ai pourtant déclaré dans ma lettre précédente ne vous aura sans doute pas échappé. J'ai en effet le regret de vous informer que me retrouvant ainsi étendu sur un tas de tuiles brisées avec de multiples fractures, je n'ai pas eu la présence d'esprit de tenir la corde quelques secondes de plus.

J'étais donc dans l'incapacité totale de bouger lorsque le monte-charge de 20 Kg a entamé sa rapide redescente...

Très cordialement....

jeudi 12 mai 2011

Les affaires sont les affaires

Deux semaines après le mariage de sa fille unique, un homme d'affaires très fortuné recevait son beau-fils pour une entrevue particulière. Il le reçut en ces termes :

– J'adore ma fille et c'est pour son bonheur que je t'accueille dans notre famille. Pour te montrer mon affection et entériner le fait que tu fasses maintenant partie de la famille, je vais partager toutes mes affaires à 50 % avec toi. Tout ce que tu auras à faire sera de venir à l'usine chaque jour et de suivre la formation que je te fournirai.

Le beau-fils fait la moue et l'interrompt :
– Je déteste le travail en usine. Et je déteste le bruit !

– Mmmm, je vois, répond beau-papa. Eh bien, peut-être qu'alors tu pourrais travailler dans les bureaux et étudier la comptabilité.

– Je déteste travailler dans un bureau aussi, dit le beau-fils. Être assis toute la journée dans la même pièce, c'est pas pour moi.

– Eh, attends une minute ! s'énerve le beau-père, je viens de te donner la moitié de toutes mes affaires, mais tu n'aimes pas travailler en usine et tu n'aimes pas travailler au bureau... Qu'est-ce que je vais faire de toi ?

– Facile, répond le jeune homme, vous n'avez qu'à me racheter mes parts.

mercredi 4 mai 2011

Lois de Murphy

PREMIERE LOI DU BUREAU : Plus une boite de bonbon est en évidence sur un bureau, plus rapidement elle sera vidée.
PREMIERE LOI DU CHEF DU BUREAU : ... Et vis et versa.
CINQUIEME LOI DE YOUNG : Se tromper est humain, mais pour vraiment mettre le bordel, il faut y ajouter un ordinateur.
CONSTANTE DE MURPHY : Les objets sont endommagés en proportion de leur valeur.
LOI DE BOOB : Quelque soit l'objet, il sera trouvé dans le dernier endroit dans lequel on aura cherché.
LOI DE FETT : Ne jamais tenter de reproduire une première expérience réussie.
LOI DE GUMPERSON : La probabilité qu'un événement arrive est inversement proportionnelle à sa désirabilité.
LOI DE HADLEY SUR L'ACHAT D'UN VÊTEMENT : Si le vêtement te plaît, il n'a pas la bonne taille. Si le vêtement te plaît et qu'il a ta taille, il ne te va pas du tout. Si le vêtement te plaît, qu'il a ta taille et qu'il te va bien, il coûte trop cher. Si le vêtement te plaît, qu'il a ta taille, qu'il te va bien et que tu peux te l'offrir, tu fais une tache dessus la première fois que tu le mets.
LOI DE JOAO : C'est lorsque tu n'a pas le ballon que tu es en meilleure position pour marquer un but.
LOI DE LA GRAVITE SELECTIVE : En tout point de la surface du globe, toute biscotte tombera coté beurre.
LOI DE MARYANN : Qui ne cherche pas, trouve.
LOI DE MOSES : C'est quand on ne regarde pas que le but est marqué.
LOI DE ROGER : C'est seulement après que l'hôtesse a servi le café, que l'avion traverse une zone de turbulences. EXPLICATION DE DAVIS : Le café est la cause principale des turbulences en altitude.
LOI DE WALTER : La tendance qu'a la fumée de cigarette, de barbecue, à se diriger vers une personne est proportionnelle à la sensibilité de cette même personne envers cette fumée.
LOI DE WITTENS : C'est après s'être coupé les ongles que l'on s'aperçoit qu'on en a justement besoin.
LOI DES BOUCHONS : C'est lorsqu'il y a du monde sur l'autoroute que l'on part en vacances ou que l'on rentre de week end.
LOI DES EXCUSES : Etre à cours d'arguments va toujours de pair avec le manque d'inspiration.
LOI DU COMPAGNON DE LIT : C'est celui qui ronfle qui s'endort toujours le premier.
LOI DU SELF : L'ultime portion de plat qu'une personne avait décidé de prendre, sera choisie par la personne juste devant elle.
OBSERVATION DE BLONDIE : Un match de football se termine toujours à la fin.
OBSERVATION DE ZENONE: L'autre file va plus vite.
VARIATION DE O'BRIEN SUR L'OBSERVATION DE ZENONE: Si tu changes de file, celle que tu viens de quitter deviendra alors la plus rapide.
OBSERVATION D'EVA : Un verre qui tombe par terre ne se brisera jamais avant d'avoir fait son dernier rebond.
POSTULAT DE REEVE : Plus le temps supplémentaire pour exécuter une tâche donnée est long, plus ça prend du temps.
POSTULAT DU PARKING : C'est après avoir garé ta voiture à deux kilomètres de distance, que quatre places se libèrent simultanément juste en bas de chez toi.
PREMIER POSTULAT DE PARDO : Les bonnes choses de la vie sont illégales, immorales ou font grossir.
PREMIERE LOI DE JOHNSON : Toute panne mécanique arrive toujours au pire moment.
PRINCIPE DES EXAMENS : Les grèves de bus et de métro arrivent plus souvent en période d'examen qu'en période de vacances scolaires.
PRINCIPE DE JOB : Plus tu es pressé, plus tu as des chances d'arriver en retard.
PRINCIPE DE LA BANANE : Toute personne achetant des bananes encore vertes, les mangera toutes avant qu'elles ne soient mûres. Toute personne les achetant mûres les laissera pourrir en oubliant de les manger.
PRINCIPE DE RUBY : La probabilité de rencontrer une personne de ta connaissance augmente quand tu es avec quelqu'un avec qui tu ne veux pas être vu.
PROBABILITE DE RICHARD : Il y a plus de chances qu'il pleuve lorsque vous n'avez pas de parapluie que l'inverse.
QUATORZIEME COROLLAIRE DE ATWOOD : On ne perd aucun livre que l'on prête à l'exception de celui auquel on tient tout particulièrement.
REGLE DE FLUGG : Plus le motif pour lequel tu es dans la file d'attente est urgent, plus lent sera l'employé du guichet.